Dette émergente : perspectives plus claires à MT (Pictet & Cie)

13 juillet 2011

(AOF / Funds) – « En raison de facteurs externes, la dette émergente a subi des pressions, qui ont entraîné une forte volatilité en juin, bien que certaines régions aient mieux résisté que d’autres à la baisse de confiance généralisée. Les incertitudes liées à la Grèce et au budget US persistent. Le progrès en matière d’inflation en Chine, favorisé par le recul des prix de l’énergie, a toutefois allégé les inquiétudes relatives à un affaiblissement de la reprise mondiale », note Pictet & Cie. « La dette émergente en monnaies locales a continué à souffrir ce mois-ci en raison des craintes persistantes dans l’environnement mondial. Les pressions inflationnistes se relâchent et nous avons observé des baisses surprenantes (Hongrie, Mexique). »

« D’un autre côté, les divergences se maintiennent et la Pologne, de même que Singapour, affichent des taux plus élevés que prévu. Nous avons constaté que certains pays asiatiques avaient adopté une politique monétaire trop accommodante, bien que les banques centrales de Chine et d’Inde aient déployé des efforts considérables pour lutter contre l’inflation. Le Chili s’est engagé sur la même voie, malgré une décélération de son cycle de resserrement à 25 pb ce mois-ci. » « Le marché de l’emploi turc continue à s’améliorer en dépit d’inquiétudes persistantes face au risque de surchauffe de l’économie intérieure. Dans ce contexte, un relèvement des taux d’intérêt par la banque centrale est attendu. Les ventes de détail ont battu un nouveau record en Afrique du Sud. Les matières premières et les monnaies émergentes demeurent sous pression, les principales monnaies ayant toutes sous-performé face au dollar, à l’exception du sol péruvien et du peso colombien. Malgré ce contexte, la dette extérieure a évolué de façon positive. Au cours du mois, les primes de risque se sont élargies dans un environnement mondial volatil. Les bons du Trésor ont poursuivi leur embellie, les investisseurs faisant preuve d’une aversion au risque accrue. Sur ce marché, les primes se sont essentiellement élargies dans les pays à bêta élevé tels que le Pakistan, le Belize et la Côte d’Ivoire, tandis que l’Uruguay et l’Egypte dégageaient de forts rendements. La liquidité est restée problématique sur certains marchés et nous continuons à surveiller les flux de près, alors que ceux à destination du dollar ont récemment ralenti. »

« A court terme, le contexte de risque reste incertain du fait des craintes de resserrement excessif en Chine et du ralentissement qui a suivi, de la fin du QE2, de l’inflation croissante dans les pays émergents et des incertitudes persistantes quant à l’Europe périphérique. Les marchés tentent toujours de surmonter la volatilité et cherchent à y voir plus clair sur les thèmes évoqués plus haut. Les afflux vers la dette émergente en dollars et en monnaies locales devront être surveillés de près. Notre appréciation des perspectives à moyen terme s’éclaircit, les fondamentaux des marchés émergents devant rester robustes. Nous estimons donc que la tendance à une plus forte allocation structurelle en dette émergente se poursuivra. »


Le grand désarroi

8 juillet 2011

Les Echos – Eric Le Boucher

Des deux côtés de l’Atlantique, la sortie de crise est aussi cahoteuse dans les esprits que dans les PIB. L’essoufflement de la reprise cause des vertiges. Aux radicales perturbations de la mondialisation et des technologies s’est ajouté le creusement des dettes publiques. Chacun pressent une austérité pénible et des temps durs. Un grand désarroi gagne, qui déteint sur la classe politique. Outre-Atlantique, le Tea Party impose ses idées aux républicains : réduire l’Etat au minimum, chacun pour soi, que les individus se démènent dans la vie avec l’aide de Dieu. « Quand la crise aurait dû pousser les Américains à tirer des leçons sur le besoin de plus d’égalités, de régulation et d’un retour de l’Etat face aux marchés, c’est le contraire qui se passe », déplore Joseph Stiglitz (1). En Europe, a priori, règne un consensus centriste : les idées de solidarité et de capitalisme tempéré devraient triompher. La crise grecque montre pourtant que, faute d’union politique, l’eurozone se débat sans convaincre et que l’égoïsme menace de faire tache d’huile, pas seulement en Allemagne. Le populisme d’extrême droite et d’extrême gauche surfe sur les difficultés : l’euro est une erreur et la mondialisation avec ! Revenons à la monnaie ancienne et au sol national entouré de hautes barrières : « Démondialisons ! »

Ces idées protectionnistes partagées, en France, de Marine Le Pen à Arnaud Montebourg, ne font pas progresser dans la bonne direction pour trois types de raisons.

Lire le reste de cette entrée »


China Bears Have It Wrong: Jim Rogers

6 juillet 2011

Commodity bull Jim Rogers says hedge fund managers such as Jim Chanos of Kynikos Associates and Hugh Hendry of Eclectica, who have been shorting Chinese related stocks and credits, have got it wrong. « Those guys have been dead wrong for two years. Chanos said two years ago he was shorting China and it’s going to collapse, » Rogers told CNBC. « I know Jim and I like Jim and admire Jim but he’s been dead wrong for two years, I hope he’s still solvent. If he did the things he said he’s doing, he’s losing a lot of money, » Rogers added.

Lire le reste de cette entrée »


Moody’s Warns on China Debt

5 juillet 2011

Bloomberg

SINGAPORE—Moody’s Investors Service said a Chinese government agency may have understated banks’ loans to local governments by 3.5 trillion yuan ($541 billion), escalating its warnings that the scale of such loans could pose a threat to China’s banking system. The issue could prompt the ratings agency to change its credit outlook for the Chinese banking system to negative, Moody’s said in a Tuesday press release. In a report released Tuesday, Moody’s analyzed June data from China’s National Audit Office. The NAO concluded that Chinese banks have funded about 8.5 trillion yuan of local government debt.

« When cross-examining the findings by the June 27 NAO report–in conjunction with reports from Chinese banking regulators–we find that the Chinese audit agency could be understating banks’ exposures to local governments by as much as 3.5 trillion yuan, » said Yvonne Zhang, Moody’s vice president. It’s the latest, and most severe, of several warnings Moody’s has issued recently regarding Chinese banks’ exposure to local government debt. The 3.5 trillion yuan in loans that NAO didn’t account for are « most likely poorly documented and may pose the greatest risk of delinquency, » said Zhang. In light of its analysis, Moody’s estimated that the Chinese banking system’s economic non-performing loans could reach between 8% and 12% of total loans. That is closer to the 10% to 18% estimated in Moody’s stress case than the 5% to 8% that constitutes the agency’s base case.

When considering the apparent absence of a clear masterplan to deal with this issue, Moody’s also views the credit outlook for the Chinese banking system as potentially turning to negative. The ratings agency has said the problem loans could end up adding to the direct obligations of the central government, if the local banks can’t repay them. The problem stems in large part from Beijing’s use of bank lending and infrastructure spending to buffer its economy from the financial crisis.


The Euro’s PIG-Headed Masters

4 juillet 2011

Project Syndicate

Kenneth Rogoff is Professor of Economics and Public Policy at Harvard University, and was formerly chief economist at the IMF.

Europe is in constitutional crisis. No one seems to have the power to impose a sensible resolution of its peripheral countries’ debt crisis. Instead of restructuring the manifestly unsustainable debt burdens of Portugal, Ireland, and Greece (the PIGs), politicians and policymakers are pushing for ever-larger bailout packages with ever-less realistic austerity conditions. Unfortunately, they are not just “kicking the can down the road,” but pushing a snowball down a mountain.

True, for the moment, the problem is still economically manageable. Eurozone growth is respectable, and the PIGs account for only 6% of the eurozone’s GDP. But by stubbornly arguing that that these countries are facing a liquidity crisis, rather than a solvency problem, euro officials are putting entire system at risk. Major eurozone economies like Spain and Italy have huge debt problems of their own, especially given anemic growth and a manifest lack of competitiveness. The last thing they need is for people to be led to believe that an implicit transfer union is already in place, and that reform and economic restructuring can wait.

European Union officials argue that it would be catastrophic to restructure any member’s debts proactively. It is certainly the case that contagion will rage after any Greek restructuring. It will stop spreading only when Germany constructs a firm and credible firewall, presumably around Spanish and Italian central-government debt. This is exactly the kind of hardheaded solution that one would see in a truly integrated currency area. So, why do Europe’s leaders find this intermediate solution so unimaginable?

Lire le reste de cette entrée »


A Failed Global Recovery

4 juillet 2011

Project Syndicate

Stephen S. Roach, a member of the faculty at Yale University, is Non-Executive Chairman of Morgan Stanley Asia and the author of The Next Asia.

NEW HAVEN – The global economy is in the midst of its second growth scare in less than two years. Get used to it. In a post-crisis world, these are the footprints of a failed recovery.

The reason is simple. The typical business cycle has a natural cushioning mechanism that wards off unexpected blows. The deeper the downturn, the more powerful the snapback, and the greater the cumulative forces of self-sustaining revival. Vigorous V-shaped rebounds have a built-in resilience that allows them to shrug off shocks relatively easily. But a post-crisis recovery is a very different animal. As Carmen Reinhart and Kenneth Rogoff have shown in their book This Time is Different, over the long sweep of history, post-crisis recoveries in output and employment tend to be decidedly subpar. Such weak recoveries, by definition, lack the cushion of V-shaped rebounds. Consequently, external shocks quickly expose their vulnerability. If the shocks are sharp enough – and if they hit a weakened global economy that is approaching its “stall speed” of around 3% annual growth – the relapse could turn into the dreaded double-dip recession.

That is the risk today. There can be no mistaking the decidedly subpar character of the current global recovery. Superficially, the numbers look strong: world GDP rebounded by 5.1% in 2010, and is expected to rise another 4.3% in 2011, according to the International Monetary Fund. But because these gains follow the massive contraction that occurred during the Great Recession of 2008-2009, they are a far cry from the trajectory of a classic V-shaped recovery.

Lire le reste de cette entrée »


Get Ready for $150 Oil

4 juillet 2011

Barron’s

After a decline this summer, crude’s price is likely to rise sharply by next spring. It will hurt the economy, but it won’t be a disaster.

The U.S. economy is never completely ready for higher oil prices, which is one reason they take a nasty economic toll when they arrive. But readiness can be enhanced by awareness of the likely outlook for petroleum prices–and the outlook today is relatively grim, although probably not disastrous. Despite the recent 20% decline from April highs, new highs on crude, heating oil, diesel fuel, jet fuel and gasoline seem likely over the next 12 months. Following some further easing over the summer, the second leg of the long-term bull market in petroleum–the first occurred in 2007-08–probably will begin this fall. As oil producers’ spare capacity gradually declines to worrisome levels, the average monthly price could reach a record $150 per barrel by next spring, with spikes to $165 or $170. With this, $4.50-a-gallon gasoline will become the norm. That will put a huge dent in consumer wallets, while ramping up the desirability of fuel-efficient cars.

The continued short-term easing of oil prices should benefit the economy over the summer, only to exact a much larger payback later. The projected oil shock of spring 2012 will hurt the economic expansion, but not kill it, pruning about 1.5 percentage points from quarterly growth in real gross domestic product.

Lire le reste de cette entrée »


Les banques françaises devraient pouvoir faire face à un retournement de l’immobilier

1 juillet 2011

Les Echos

Pour Moody’s le marché de l’immobilier est en surchauffe mais les banques françaises restent solides. Gare néanmoins à la baisse des marges.

Les banques françaises sont-elles en mauvaise posture en cas de retournement des prix immobiliers dans l’Hexagone ? La question était posée hier par Moody’s pour qui le marché immobilier français est en surchauffe. Pour l’agence américaine, « les fondamentaux du marché français de l’immobilier – tel que le déficit structurel de l’offre -ne peuvent à eux seuls justifier l’envolée des prix des dernières années ». Deux autres effets combinés joueraient : les mesures de relance du gouvernement ainsi que les taux exceptionnellement bas de refinancement des banques auprès de la Banque centrale européenne. «  Or, ces éléments pourraient ne pas s’incrire dans la durée  », estime Stéphane Herndl, analyste des institutions financières chez Moody’s. Bien sûr, les banques peuvent continuer de relever les taux d’intérêt accordés aux nouveaux crédits. Mais l’intensité de la concurrence est telle en France que la hausse des taux restera contenue. Ce sont donc les marges des banques qui devraient en pâtir. Quant à la solvabilité des particuliers, elle pourrait aussi être affectée, un retournement des prix de l’immobilier se conjuguant généralement à une dégradation de la conjoncture. Moody’s identifie plus particulièrement une zone sensible sur les crédits accordés juste avant la crise financière, entre 2006 et 2007. Les banques étaient alors un peu moins regardantes sur la qualité des emprunteurs et pouvaient financer assez souvent jusqu’à 100 % des biens acquis.

Lire le reste de cette entrée »


Comment aborder la « zone d’incertitude » énergétique

1 juillet 2011

Patrick Roméo est président du groupe Shell en France

Les événements spectaculaires récents impactant la fourniture d’énergie (Fukushima, Libye) viennent s’ajouter à plusieurs tendances inexorables qui façonnent notre avenir et contribuent à augmenter le prix de l’énergie. La population mondiale de 7 milliards d’habitants aujourd’hui va croître à 9 milliards en 2050 (une Chine et une Inde supplémentaires) avec des besoins en ressources auxquels il faudra répondre. Des millions de gens émergent parallèlement de la pauvreté : ils achètent leur première voiture, leur premier ordinateur ou réfrigérateur…

Conséquence de ces tendances, une expansion de la demande énergétique et des contraintes croissantes imposées à l’environnement. Continuer à utiliser l’énergie comme aujourd’hui contribuerait à tripler les besoins énergétiques de la planète d’ici à 2050, alors que de nombreux scientifiques s’accordent à dire que les émissions de CO2 doivent être réduites de moitié dans le même temps pour éviter de graves changements climatiques. Les experts des « scénarios Shell » pensent que, d’ici à 2050, il pourrait y avoir un gouffre entre l’offre et la demande énergétique mondiale, de taille comparable à la demande totale en énergie en l’an 2000 ! Pour le combler, il faudra augmenter spectaculairement la production et réduire drastiquement la consommation. Et les moyens pour y arriver restent confus, d’où une « zone d’incertitude » qui se révélera zone de malheurs ou d’opportunités extraordinaires selon la manière dont le monde va réagir.

Alors qu’on prévoit une augmentation de la demande en électricité de 75 % au cours des vingt prochaines années, comment choisir le combustible pour éclairer, chauffer et climatiser nos maisons ou alimenter nos industries ?

Lire le reste de cette entrée »


Du sang et des larmes

1 juillet 2011

Les Echos – Eric Le Boucher

Déclarés (Aubry, Mélenchon, Le Pen…), potentiel (Borloo) ou évident (Sarkozy), ils sont déjà quatorze à briguer le poste suprême dans dix mois. On admire le courage de ces inconscient(e)s. Car le plaisir, sûrement incommensurable, d’être salué tous les matins à son petit déjeuner par des gardes républicains en tenue n’empêchera pas la ou le futur(e) président(e) de ne pouvoir proposer autre chose à son peuple que du sang et des larmes. Le rapport de la Cour des comptes intitulé « La situation et les perspectives des finances publiques », publié le 22 juin, ne laisse aucune ambiguïté : « Le risque d’emballement de la dette est une menace majeure […] un effort de 20 milliards par an est indispensable pendant cinq ans […] des réformes ont commencé […] l’ampleur des efforts nécessaires est cependant bien plus importante. » Lundi, à l’occasion d’un débat organisé par le think tank En temps réel, Jérôme Cahuzac, député socialiste et président de la commission des Finances de l’Assemblée, avouait : « Avec autour de 30 % des voix au premier tour, je vois mal le candidat qui gagnera l’élection parvenir, seul, à réduire la dette de la France. » Il ajoutait : « Il faudra un accord politique global. »

Le rapport de Michel Pébereau sur la dette qui, le premier, avait mis en évidence le drame des chiffres, date de 2005. Depuis, le sujet est présent dans les discours des dirigeants politiques. M me Royal comme M. Sarkozy avait placé la lutte contre les déficits au premier rang de leurs priorités en 2007. Mais ces déclarations comptaient toujours pour du beurre. Elu, Nicolas Sarkozy va s’empresser de creuser lesdits déficits de 2 points de PIB, notamment par les cadeaux fiscaux de la loi Tepa (travail supplémentaire, bouclier fiscal). Le président plaidait encore en 2009 que « la politique de rigueur a toujours échoué ». Aujourd’hui, changement de route, la crise grecque est passée par là : M. Sarkozy promet une stricte fermeté… Est-ce une conversion ou seulement une tactique pour mettre le doigt sur la légèreté des socialistes ? Le PS conteste, se moque de la prodigalité du pouvoir depuis 2007 et assure que les 25 milliards d’euros de dépenses supplémentaires de son projet sont financées et au-delà, puisqu’en sus l’endettement du pays sera réduit.

Lire le reste de cette entrée »


Oil and Gas Drilling Surges Despite Increased Oversight

1 juillet 2011

Pro Publica

Energy companies have spent the last couple of years fighting off added government regulation, saying red tape is slowing development. But recent data show that the pace of drilling is just short of the 20-year high it reached before the recession. Gas drilling has dropped off as the price of natural gas has stayed low, but high oil prices (and the widening price gap between oil and gas) have spurred enough oil drilling to more than make up the difference. There were 1,882 rigs drilling wells around the country last week, up 21 percent from a year ago and up more than 50 percent from the beginning of 2010. There are now more rigs drilling for oil than at any time since 1987, according to Bloomberg News. The numbers show that when prices are right, changes in policy or regulation are unlikely to stand in the way of new drilling, analysts and regulators say.

« I don’t think, short of moratoriums, regulations materially impact the pace of drilling, » said John Hanger, who tightened a number of drilling regulations in Pennsylvania when he led the state’s Department of Environmental Protection until January. The Marcellus Shale Coalition, a group representing the area’s natural gas industry, warned last year that new rules covering the release of wastewater into streams would hurt growth. While acknowledging a « need for common sense regulations, » a press release from the group said [2], « Unfortunately, these rules will make responsible shale gas development more difficult, and the jobs and economic benefits created throughout this process less likely. »

Lire le reste de cette entrée »


Manhattan Apartment Sales Decline as Buyers See No Need to Rush for Deals

1 juillet 2011

Bloomberg

Manhattan apartment sales and prices fell in the second quarter from a year earlier, as the absence of a federal tax credit created less urgency to complete deals. Purchases of condominiums and co-ops declined 3.8 percent from a year earlier to 2,650, New York appraiser Miller Samuel Inc. and broker Prudential Douglas Elliman Real Estate said in a report today. The median price of co-ops and condos that changed hands in the borough dropped 5.5 percent to $850,000.

In 2010, buyers in contract rushed to close deals before an initial June 30 expiration of a government tax credit of as much as $8,000. That deadline “artificially inflated” sales volume and values for the second quarter, Jonathan Miller, president of New York-based Miller Samuel, said in a telephone interview. For the three months ended yesterday, the number of purchases and property values were about the same as they might have been a year earlier without the incentive, he said. “People don’t feel as though prices are going down, but there’s not this overwhelming feeling that prices are increasing by the day,” said Pamela Liebman, chief executive officer of the Corcoran Group brokerage, which also released a report on the Manhattan sales market today. “People feel that they can wait a little bit to find what they want.” New York City’s jobless rate was at a 25-month low of 8.6 percent in May, unchanged from the previous month and down 1 percent from a year earlier, the state Department of Labor said on June 16. The city’s financial industry showed a net gain of 10,400 jobs in the 12 months through May.

Lire le reste de cette entrée »